
Canada : le plus long chemin vers la justice
Exploitation. Jusqu’à 5,2 milliards de dollars de fraude fiscale. Un avantage de coût de 30 % pour les tricheurs. Des routes dangereuses.
Voilà ce que ça donne avec Driver Inc.
Partout au Canada, des compagnies de camionnage hors-la-loi enfreignent les règles : elles classent mal leurs conducteurs, évitent des impôts et mettent des travailleurs non formés et non payés au volant de camions de 140 000 livres.
Imaginez que vous conduisiez vos enfants à l’école. Un énorme camion dévie dans votre voie. Le conducteur ? À son deuxième jour de travail, forcé de former d’autres chauffeurs, sans supervision adéquate.
C’est réel. Ça se passe maintenant. La réponse du gouvernement fédéral ? Il refuse d’agir pour protéger la sécurité et les emplois des Canadiennes et Canadiens. Il a vu les preuves depuis des années, les a ignorées, et maintenant nous en payons tous le prix.
Si le gouvernement n’agit pas, nous devons le faire.
Joignez-vous à la campagne dès aujourd’hui et dites au gouvernement Carney de mettre fin à l’anarchie!

Le Coût de L’inaction
5,2 milliards de dollars perdus chaque année
C’est le coût annuel estimé de Driver Inc. et de l’économie souterraine du camionnage — un système fondé sur l’évasion fiscale, la mauvaise classification et l’exploitation. Cet argent devrait financer les hôpitaux, les écoles, les routes et les services publics dont nous dépendons tous. Au cours de la dernière décennie, cela a pu coûter jusqu’à 52 milliards de dollars au gouvernement et, si rien n’est fait, les pertes pourraient atteindre 120 milliards d’ici 2035.
Un système truqué qui nuit à tout le monde
Les entreprises Driver Inc. reçoivent illégalement en moyenne 22 000 $ par conducteur mal classé chaque année — des sommes qu’elles évitent en contournant les impôts et les cotisations aux régimes sociaux. Pendant ce temps, le conducteur moyen perd plus de 6 300 $ par année en salaires et en prestations obligatoires fédérales comme l’assurance-emploi, les congés payés et les cotisations au RPC. C’est un système où les tricheurs gagnent et où tout le monde paie la facture.
Une crise de sécurité qui roule sur nos autoroutes
Quand des travailleurs non formés et non payés sont mis au volant de camions de 140 000 livres, nous en subissons tous les conséquences. Certains de ces conducteurs en sont à leur première ou deuxième journée de travail, forcés de former d’autres personnes avec peu ou pas d’instruction formelle. D’autres sont des nouveaux arrivants trompés par de fausses promesses, trop peur de perdre leur statut d’immigrant pour parler.
Le résultat : des conducteurs non qualifiés au volant de camions énormes, circulant sur les mêmes routes que vous et votre famille — et personne n’est tenu responsable.
Exploitation généralisée et absence d’application réelle
Dans certaines provinces, près d’un conducteur sur deux demande maintenant à travailler dans l’économie souterraine. Les taux de mauvaise classification explosent; les deux tiers des classifications d’entreprises de services personnels (ESP) sont appliquées illégalement. Lors d’opérations de contrôle intensives, Emploi et Développement social Canada (EDSC) a constaté des taux de non‑conformité atteignant 50–60 %. Pourtant, le gouvernement fédéral continue de fermer les yeux.
Il ne s’agit pas de quelques brebis galeuses. C’est une crise construite de toutes pièces.
Les transporteurs honnêtes sont balayés
Les entreprises de camionnage légales qui respectent les règles — paient leurs impôts, protègent leurs employés et gardent des normes de sécurité — sont poussées hors du marché.
Pourquoi ? Parce qu’elles doivent concurrencer des exploitants qui enfreignent toutes les règles.
Les opérateurs Driver Inc. évitent les impôts, privent les travailleurs de leurs avantages, classent les employés de façon abusive et contournent des protocoles de sécurité essentiels. Cela leur permet de réduire leurs coûts d’opération jusqu’à 30 % et de fausser la concurrence au détriment des exploitants honnêtes.
Ce n’est pas un terrain de jeu équitable. C’est une course vers le bas.
Le résultat ? De bonnes entreprises ferment leurs portes. Des transporteurs familiaux avec des décennies d’expérience mettent du personnel à pied. De nouveaux arrivants au Canada qui tentent de bâtir des entreprises légitimes se voient dire qu’ils ne survivront pas à moins qu’ils « passent dans l’ombre » aussi.
Quand les contrevenants sont récompensés, la conformité devient un handicap. Le message aux entreprises est clair : faites ce qui est juste, et un jour vous allez devoir fermer boutique.
Le gouvernement fédéral reste les bras croisés — il ne fait pas seulement défaut à l’industrie : il trahit chaque travailleur, chaque petite entreprise et chaque Canadien qui croit en une chance équitable d’atteindre le rêve canadien.
Un test national de leadership
Mark Carney dit vouloir redresser l’économie — pourtant des milliards de dollars d’impôts impayés disparaissent chaque année.
Patty Hajdu prétend défendre les emplois canadiens — alors que les transporteurs conformes sont balayés.
Leah Diab promet de soutenir les nouveaux arrivants — pendant que des prédateurs les exploitent au en plein jour.
Ce n’est pas une lacune de politique — c’est un effondrement de la responsabilité.
Chaque ministre doit assumer une part de la solution. Chaque ministère a un rôle à jouer. Et pourtant, rien ne se passe.
Les preuves sont là. Les outils existent. Ce qui manque, c’est l’action.
C’est un test national de leadership. Et jusqu’à maintenant, nos dirigeants échouent.
Vous voyez ça se produire ? Signalez Driver Inc.

Si nous ne traçons pas la ligne ici, il se peut qu’il n’en reste bientôt plus à tracer.
Joignez‑vous à la campagne. Envoyez un courriel à votre député.
Exigez l’application des lois. Exigez l’équité. Exigez de l’action.
Ensemble, nous pouvons rétablir la sécurité, la justice et la fierté sur les routes du Canada et mettre fin à cette honte nationale.
PRÉSENTÉ PAR LA CAMPAGNE « ARRÊTEZ L’ABUS FISCAL ET DU TRAVAIL », AVEC LE SOUTIEN DE L'ALLIANCE CANADIENNE DU CAMIONNAGE